Aller au contenu

Lorraine, de cliente à coopératrice et membre du conseil d’administration

Lorraine, coopératrice et administratrice de la coopérative Cobea

Lorraine est une multi-passionnée, pleine d’énergie et d’idées, qui travaille chez Cobea depuis quelques années. Récemment elle a mis en place la création du blog afin de partager au plus grand nombre des questions liées à la coopérative,… Elle a cette histoire particulière chez Cobea qui est d’avoir réalisé son site avec Cobea en tant que cliente.

Séduite par le fonctionnement interne de Cobea, elle a décidé de s’impliquer dans cette dernière en devenant coopératrice, puis a commencé à y travailler en tant que communicante et webdesigneuse. Récemment, elle a aussi été élue pour faire partie du conseil d’administration.

Bonjour Lorraine, peux-tu te présenter ?

Bonjour, haha question difficile… dit-elle un grand sourire aux lèvres, j’aime me définir comme une flexipreneure créative, c’est-à-dire une indépendante qui a plusieurs activités qui tournent autour des mêmes valeurs (les miennes) et suivent le même fil rouge… Je suis un électron libre qui ne rentre dans aucune case. C’est pour cela que j’ai créé la mienne : “flexipreneure”.

Étant multi-passionnée, avec de multiples intérêts, il ne m’est pas possible de choisir un seul métier.

J’ai besoin de switcher entre différentes fonctions… pour le moment graphiste, web designer, artisane et coach mental.

Quelles sont tes passions ?

Je suis passionnée par toutes les formes de créativité qui m’amènent à voyager, dans le sens de l’exploration, de la découverte et l’apprentissage, que ce soit physiquement ou mentalement… donc même quand je suis derrière mon ordinateur, ajoute-t-elle avec un grand sourire.

Ce qui est essentiel pour moi, c’est de me sentir connectée à ce qui m’entoure, à tout ce qui fait partie de mon environnement, que ce soit les personnes avec lesquelles j’interagis, la nature (j’habite à la campagne) ou l’espace dans lequel je vis et je travaille.

Mais je suis aussi passionnée par notre fonctionnement intérieur, le potentiel mental, physique et émotionnel, qui nous amène à communiquer et interagir avec le monde, chacun à notre façon.

Plus concrètement, j’aime à la fois travailler en atelier avec les mains, jouer avec les mots pour la création d’un article, accompagner un multi-passionné à faire le tri dans ses projets et les combiner pour devenir artisan de son job… Participer aux actions citoyennes de ma ville, et bien sûr, coopérer aux projets clients et internes de Cobea…

Qu’est-ce qui t’anime dans ton travail chez Cobea ?

Ce qui me plaît chez Cobea, elle marque une pause en s’enfonçant dans son canapé les yeux portés vers le plafond, c’est à la fois la multiplicité de chouettes projets avec des valeurs sociales, écologiques et culturelles, qui sont passionnants à accompagner.

Mais aussi le fait de construire l’entreprise ensemble, en coopération à l’horizontale. Nous devons faire face à des challenges variés. Nous ne cessons d’apprendre et d’évoluer…

Peux-tu nous raconter comment tu as connu Cobea ?

Dans mon passé de styliste, j’avais créé une petite marque pour laquelle j’avais besoin d’un site. Une amie m’a parlé de Cobea, qui à l’époque n’était pas encore constitué en coopérative, mais proposait déjà des accompagnements à des porteurs de projet. Leur approche me plaisait ! Précise-t-elle les yeux pleins d’entrain.

C’était mon deuxième site sur wordpress. Grâce à Cobea, j’ai pu approfondir mes connaissances techniques et faire connaissance avec tous les outils web. J’avais de bonnes bases en graphisme et communication suite à mes emplois dans la mode, et j’ai en parallèle suivi diverses formations en web design qui m’ont permis de me professionnaliser.

On peut dire que le fonctionnement et les valeurs de Cobea sont en parfaite adéquation avec mon côté flexipreneur et électron libre.

Quel est ton parcours au sein de Cobea ?

J’étais donc cliente de l’entreprise avant qu’elle ne passe en coopérative. Je n’avais plus tellement de contact avec Cobea. Un jour, il y a 4 ans, j’ai reçu une newsletter expliquant les premiers temps de la coopérative et son ouverture aux personnes intéressées par son fonctionnement. Cela m’a interpellée, car j’étais déjà intéressée par toutes les formes de travail alternatives. C’était aussi le moment où je m’investissais plus dans les activités citoyennes et de Transition.

J’ai repris contact avec Cobea peu après et je suis devenue coopératrice “cliente” l’année suivante.

Six mois plus tard, j’ai connu du changement dans mes activités, ce qui me libérait un peu de temps pour m’investir plus dans la coopérative.

Tout en faisant connaissance avec le fonctionnement interne de Cobea, j’ai commencé à coopérer sur de petites missions en graphisme, web design et gestion de projet, il y a un peu plus de deux ans.

Ensuite est arrivé l’appel à projet du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale aux « Projets innovants développés par des entreprises sociales et démocratiques », et j’ai pris en main le projet Scale Up de Cobea pour y répondre.

Un nouveau challenge et une belle subvention accordée, qui nous a permis de développer de nouveaux axes de travail (dont la communication externe) et gérer l’agrandissement de Cobea. Cela est devenu mon activité principale à ce moment-là, il y a environ une année.

Aujourd’hui je fais aussi partie du conseil d’administration.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre Cobea en tant que coopératrice ?

Être coopératrice c’est contribuer à la construction de l’entreprise. Et pas n’importe laquelle: Cobea est devenue MON entreprise! Précise-t-elle avec un brin de fierté et d’ambition. Avec beaucoup de défis à relever comme dans tous les projets professionnels, mais ici on expérimente, remet en question et bouleverse les codes pour une gestion en équilibre avec le bien-être de chacun.

Y a-t-il beaucoup de choses qui ont changé au sein de la coop depuis ton arrivée ?

Elle répond spontanément : Oui, énormément ! J’aurais envie de dire tout, à part quelques têtes . Mais ce n’est pas tellement vrai, car les valeurs sont restées, les intentions et le fondement sont toujours les mêmes…

Le changement est pour moi très positif. C’est une évolution vers une vision idéale de la coopérative. Elle s’est agrandie, s’est structurée et a affiné son fonctionnement.

Où vois-tu la coop dans 5 ans ?

Long moment de réflexion accompagné et de regards portés vers l’extérieur. Quand je me projette dans 5 ans, ce sont les challenges auxquels on doit faire face que j’entrevois. Je pense qu’ils seront de l’ordre de garder la flamme et la spontanéité qui était là à l’origine. En effet, je vois une coopérative bien plus grande et par la force des choses bien plus structurée. Nous nous retrouvons alors peut-être à vouloir retrouver l’imperfection du début et l’enthousiasme qu’il pouvait susciter.

Dans l’ensemble, je vois une multitude de sites web pour des projets incroyables, et beaucoup de coopérateurs dans un grand bureau. Dit-elle pleine d’ambitions

On a découvert la notion de “Ikigai” sur ton blog, est-ce que tu peux nous l’expliquer et nous dire quel est le tien ?

Je vois mon ikigai (centre de mes passions, missions, professions et vocations) en évolution et en mouvement. Même si je me sens bien là où je suis aujourd’hui, je ne pourrais pas y figer mon ikigai. Car je sais que d’autres choses viendront s’y ajouter et compléter l’équilibre.

Par contre, je peux affirmer que mon ikigai est composé de la combinaison de mes activités professionnelles comme privées au moment présent, qui forment ce mode de vie particulier d’une multi-passionnée curieuse et créative. Grand sourire

Où est-ce que tu te vois dans 5 ans ?

J’espère écrire beaucoup plus, peu importe sous quelle forme, et accompagner beaucoup plus de projets intéressants à se construire. Si je peux toujours avoir un peu de place pour des moments en atelier, ce serait chouette…

Mais je compte bien continuer à explorer de nouveaux horizons et apprendre aussi.

a

Laissez un commentaire





Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Continuez votre lecture.